mercredi 25 août 2010

"La lame du boucher" de James Patterson, éditions JC Lattès, collection Suspense et Cie



Lecture dans le cadre d'un partenariat entre Livraddict et JC Lattès

Nous suivons Alex Cross, la vedette de la police de Washington. Il a a son actif l'arrestation de nombreux tueurs en série, c'est pour cela qu'on le prénomme "Tueur de dragons". Parallèlement nous suivons aussi un tueur à gage de la mafia dénommé "Boucher de Sligo" en référence au métier de son père, qu'il a d'ailleurs tué car celui-ci avait abusé de lui lorsqu'il était jeune et en référence à la lame de scalpel qu'il utilise pour découper ses victimes. La femme d'Alex est tué un soir dans ses bras, abattue par un mystérieux tireur. Le boucher, de son vrai nom  Michael Sullivan est dans le coin. Alex se retrouve seul avec ses enfants. Heureusement pour lui, Nana Mama, sa grand-mère s'installe chez eux pour s'occuper de la progéniture. Alex après 1 an d'enquête n'a toujours pas trouvé l'assassin de sa femme et son métier n'étant pas sans risque il prend du recul et décide de démissionner. Il s'installe en tant que psychologue sa formation de base. Son ancien collègue John Sampson fait de nouveau appel à lui en tant que consultant car une série de viols perpétrés dans les quartiers chics de la ville ne mènent nul part. Les victimes refusant de témoigner, toutes terrorisées. Les deux hommes se lancent à la poursuite de ce "Lame de Boucher", de la mafia New-Yorkaise et peut-être du tueur de Maria.

Ce livre est découpé en de très nombreux chapitres très très courts. Ce qui accélère le rythme de lecture. On alterne avec le témoignage d'Alex Cross, le super flic et la vie de Michael Sullivan, tueur de la mafia et violeur en série. Ce parti pris est intéressant car on découvre le tueur avec une vie de famille et surtout son organisation et ses méthodes. Sa folie. Parallèlement Alex Cross doit faire le deuil de sa femme, réorganiser sa vie. Ce qui fait que l'on perd un peu de vue le tueur pendant un moment. Il se trouve à la prise d'assaut d'un bâtiment, auquel participe Alex, en tant que simple curieux. On ne sait pas ce qu'il va faire, l'auteur ne donnant pas suite à cette présence sur les lieux. Le collègue d'Alex est blessé. Alex est lui-même touché et l'auteur s'attache plus à la suite que va donner Alex à sa vie. C'est un peu déstabilisant. Un autre petit problème, je sais pas si ça vient de moi ou si c'est réellement ce que j'ai lu, mais j'ai l'impression que le nombre d'enfants d'Alex varie entre deux et trois enfants par moment. A moins qu'il utilise des surnoms ce qui embrouille un peu les choses. Maria meurt enceinte mais il n'est fait mention a aucun moment (d'après ce que je me rappelle )que l'enfant soit sauvé à l'hôpital. Ce qui m'a un peu dérangé aussi c'est l'opposition meilleur flic, meilleur tueur. Ca devient un peu trop systématique à chaque thriller maintenant. Toutefois ce livre de James Patterson est agréable à lire. Il peut se lire d'une traite si on a une grosse soirée lecture en vue. Les personnages sont attachants. Mis à part les quelques détails mentionnés plus haut c'est une lecture que je ne regrette pas. C'était aussi la première fois que je lisais un livre de James Patterson. Si j'en ai l'occasion, je ne dirais pas non à un deuxième.

mercredi 18 août 2010

"J'ai pas tué de Gaulle, mais ça a bien failli..." de Bruno Heitz, éditions Gallimard, collection Bayou



Jean-Paul traîne dans sa ville. Il ne sait pas quoi faire, rien ne l'intéresse à part faire des conneries qui lui feront perdre son boulot et l'emmener quelques temps à l'ombre. Ses parents désespèrent d'en faire quelque chose. Il sympathise avec un autre garçon très engagé politiquement.
Le lendemain d'une nouvelle gaffe, il décide de partir pour Paris, perdant de vue cet ami.
A Paris, le garage qui devait l'embaucher s'est renseigné, il ne sera pas pris. Les temps deviennent durs. Un jour un homme l'approche et lui propose de travailler pour lui. Il a monté une escroquerie aux assurances voitures. C'est la belle vie, l'argent rentre jusqu'au jour où il est rattrapé par son ancien ami qui travaille dans les assurances justement. Celui-ci au lieu de le dénoncer lui force la main pour qu'il devienne chauffeur dans le cadre d'opération de terrorisme. En effet, son ami est toujours très impliqué politiquement et déteste la grande Zora, de Gaulle. Avec son groupe, il fomente une action musclée. Comment Jean-Paul, qui ne partage pas ce type d'action, s'en sortira-t-il ?

Bruno Heitz nous avait déjà habitué à de nombreuses enquêtes se passant dans le milieu agricole. Cette fois-ci c'est à Paris qu'il nous emmène pour tisser autour de l'attentat du petit Clamart sa version de ce qui s'est passé le jour ou de Gaulle à failli être assassiné. Un bon moment de lecture mais pas une grande révélation. L'idée de la chute est très bonne.

mardi 17 août 2010

"La Cité Saturne" T.1 à T.3 de Hisae Iwaoka, éditions Kana, collection Big Kana




Nous sommes dans le futur et les hommes habitent dans un anneau qui gravite autour de la Terre, celle-ci étant devenue une zone protégée. L'anneau est constitué de plusieurs niveaux et sur le niveaux supérieur, réservé aux classes les plus riches, les appartements sont vitrés. L'anneau étant donc constitué d'une multitude de panneaux vitrés qu'il faut nettoyer régulièrement pour que les habitants puissent profiter du panorama. Ces habitants font  appel à des sociétés spécialisées dans le nettoyage dans le vide stellaire. A peine sorti de l'école, Mitsu va intégrer une de ses sociétés, celle ou travaillait son père avant d'être victime d'un accident. Il a en effet disparu mystérieusement en nettoyant les vitres. La version officielle est qu'il serait tombé accidentellement de l'anneau.
Nous suivons le quotidien de Mitsu au travers ses contrats qui l'ammène à découvrir le monde des habitants qui font appel à sa société. Mitsu étant issu d'une classe inférieure.

C'est un manga assez différent de la production habituel. Ici pas de rythme effréné mais une espèce de contemplation. La vie suit son cours avec chaque jour de nouveaux clients, de nouvelles vitres à nettoyer. Les personnages tels qu'ils sont dessinés font très enfants. Cela surprend un peu. Ce manga fait penser à une autre série dans la même veine : "Planètes" ou on suivait une équipe d'éboueurs du ciel.
Le quatrième tome est sorti.

"Bandonéon" de Jorge Gonzalez, éditions Dupuis




Les éditions Dupuis nous surprenne avec ce pavé, gros roman graphique sur le tango et l'argentine. Il ne correspond en effet à aucun type de format ou de collection de leur catalogue. Mais c'est une véritable petite perle, on ne va donc pas se plaindre de découvrir un tel trésor dans leur catalogue !

L'histoire est découpée en trois parties. Deux histoires ayant un même personnage presque central. Un enfant du nom de Horacio qui joue superbement du piano dans la première partie. Un très gros homme qui joue du bandonéo dans un orchestre le remarque et lui fait comprendre qu'il doit continuer à jouer.
On  retrouve ce gamin dans la deuxième partie, il est un homme et cours les cachets au piano avec son groupe. Il a une proposition pour partir à New York enregistrer un disque. Pourtant son choix va être à l'opposé de ça. Il va préférer rester auprès de celle qu'il aime. Mais avec les années son choix va lui peser.
La troisième partie est complètement différente et est certainement la plus hardue à suivre pour qui n'a pas l'habitude de lire des romans graphiques aux dessins expérimentaux ! En effet l'auteur essaie de nombreux styles très différents et il y a des nombreux blocs d'écriture à lire. Cette troisième partie relate l'histoire du dessinateur qui retourne en Argentine après avoir passé plusieurs années en Espagne. Il discute avec un ami qui lui à quitter la France pour s'installer en Argentine. La discution porte sur la nostalgie du pays.
A noter le superbe travail du traducteur.

C'est vraiment une très bonne bd. J'ai adoré le dessin, les histoires très touchantes de ces musiciens. Le traitement graphique nous transporte et on entend presque la musique sortir des pages. 

mercredi 11 août 2010

"Doubt" de Yoshiki Tonogai, éditions Ki-oon



Rabbit Doubt est un jeu qui fait fureur au Japon, les jeunes y jouant régulièrement sur leur téléphone portable. Le principe de base de ce jeu est le suivant : un loup s'infiltre dans un groupe de lapin, le problème c'est que ce loup est déguisé en lapin. Il se met à tuer les lapins, ceux-ci devront vite le démasquer avant qu'il ne dévore tout le monde.
Un groupe de jeune s'est donné rendez-vous sur une place car ils ont l'habitude de jouer à ce jeu en ligne ensemble. Certains ne se connaissent pas. Après les présentations ils se rendent dans un karaoké et vont être victime d'un enlèvement. Ils se retrouvent tous dans un endroit bizarre, sorte d'ancien hôpital abandonné avec une première victime qui pend, sacrifié avec un pieu dans le coeur. Qui est le loup dans le petite groupe ?

Ce manga fait penser aux films où l'on retrouve un groupe d'adolescents qui se font assassiner par l'un d'eux . La tension monte, les suspicions vont bon train. Difficile de faire confiance à son voisin qui pourrait bien être le loup. Et pourquoi fait-il ou fait-elle cela. Les meurtres se suivent, la petite troupe se réduit. 
C'est un manga en 3 volumes seulement qui se dévore d'une traite. Un très bon suspens même si ce type d'histoire a déjà été joué plusieurs fois au cinéma. Si vous avez l'occasion de le lire, n'hésitez pas.

"Sans parler du chien" de Connie Willis, éditions J'ai, collection Millénaires


Lecture commune du Cerlce D'Atuan du mois de juillet 2010

Ned Henry est en train de fouiller les ruines d'une cathédrale suite à un bombardement allemand. Il retourne dans le futur bredouille. Il n'a pas trouvé l'objet que veux désespérément Lady Schrapnell qui a entreprit la reconstruction de la cathédrale à l'identique. Travaillant pour le professeur Dunworthy qui possède une équipe d'historiens voyageur dans le temps qui étudient les évènements ayant modifié le temps, Ned, est complètement déphasé, ayant effectué plusieurs sauts en peu de temps. Le professeur l'envoie se reposer dans l'Angleterre de la fin du XIX° siècle avec pour mission de réparer un paradoxe temporelle provoqué par une des ses collègues qui a sauvé un chat de la noyage et qui l'a ramené avec elle. Ned ne comprends pas la mission au départ, il est toujours déphasé et son arrivé ne va pas être de tout repos pour lui dans cette nouvelle époque pour laquelle il n'a pas beaucoup de connaissance.

C'est un livre très intéressant pour celui qui s'intéresse aux voyage dans le temps et à ses paradoxes. Son traitement n'est pas habituel, on est plongé dans une Angleterre Victorienne et on a plus l'impression de lire du Jane Austen par moment qu'un livre de SF. Au départ, on a beaucoup de mal à suivre, le héros étant déphasé. J'ai trouvé la suite longue malgré que le livre reste intéressant mais l'organisation et le déroulement d'une kermesse on presque eu raison de mon courage pour aller au bout de l'ouvrage. La fin relance heureusement l'histoire à partir de la visite de la cathédrale par la petite troupe. Cela s'enchaîne bien et là on se dit que l'idée de Connie Willis est vraiment excellente. C'est donc une lecture en demie-teinte pour moi. J'ai aimé mais je suis pas emballé.

vendredi 6 août 2010

"Trois jours en été" de Bastien Guignon, éditions Sarbacane - L'An 2



Bastien est un adolescent qui traine pour tuer l'ennuie des vacances d'été. Comme tout ado il n'obéit pas à ses parents et se retrouve souvent chez Gaël,  garçon plus jeune que lui de plusieurs années. Gaël est le souffre douleur de Bastien qui lui en fait voir de toute les couleurs, il n'est vraiment pas tendre avec lui. Bastien va le pousser à désobéir plusieurs fois pour faire les bétises que l'on fait à cet âge là. Gaël a peur de se faire punir, ses parents ayant encore un peu d'autorité sur lui.
L'histoire ne dure que trois jours. Il n'y aurait de toute manière pas d'autres choses que le train train de l'été pour ses deux garçons. L'ennuie des vacances scolaires qu'il faut occuper comme on peut avec les copains qu'on trouve.
Bon tout le monde a fait des bêtises étant jeune. Cette hsitoire retranscrit bien l'ennuie des longues journées d'été. La chaleur est presque palpable, très bien rendu par un dessin très détaillé mais assez vaporeux. Le jeune auteur rend très bien l'évolution vers l'adolescence.
Une très bonne surprise.

"Metropolitan" T.1 de Bonneau, éditions Dargaud




Dargaud nous surprend encore une fois avec un très bon tome 1 d'une nouvelle bd, une trilogie policière. C'est l'éditeur que j'achète le plus, auparavant il s'agissait de Delcourt. Mais les nouveautés Dargaud sont plus alléchantes. Il y en a moins aussi par mois, c'est ce qu'on appelle avoir une ligne éditoriale éfficace.
Vincent Revel est un inspecteur parisien qui semble un peu fatigué de sa vie. Boulot-Métro-Dodo cela ne lui semble pas très intéressant. Justement il se trouve dans le métro, métro ou il avait sauver la vie d'un jeune homme victime d'un malaise, 8 ans plus tôt. Aujourd'hui il a rendez-vous avec un de ses amis, Alex. Ils parlent du boulot, de l'enquête que Vincent mène sur le meurtre d'un joaillier qui a mouillé dans du trafic de drogue. Ils parlent aussi de Xavier, leur ami commun qui a disparu depuis plusieurs mois sans donné signe de vie. Et on voit par intermitence un homme qui place une bombe explosive de peinture rouge dans le métro, qui aide une vieille femme a traversé la rue mais qui insulte une caissière. Cette homme vie seul. Que veut-il ? A qui en veut-il. Nulle doute que le suspense sera terrible durant les deux prochains tomes de cette hitoire très contemporaine. Contemporain, le dessin l'est lui aussi. Un soupçon de traits manga remis à la sauce réaliste qui fait penser à la série manga "MPD Psycho". Un très bon début pour ce polar.


"Old skull" de G-Gnet, éditions 6 Pieds Sous Terre



Cette fois-ci nous partons pour le far west. Nous suivons plusieurs cow-boys. Un chasseur alcoolique qui tombe sur le fantôme d'une femme sans tête. Un duo d'aventuriers à la recherche du Big-foot et le mari de la femme décapitée qui depuis qu'il l'a tué est parti à l'aventure. En chemin, il tombe sur un orphelin dont les parents ont été tué par les indiens. Tout ce petit monde va finir par se croiser. 
Nous ne somme pas loin de l'ambiance de la bd que j'ai chroniqué auparavant : "La vierge froide et autres racontars". On y retrouve le même type de dessin fait au pinceau-plume. Un humour aussi dévastateur même si là il est plus noir et caustique. Et nous avons le même type de personnage, des aventuriers sauvages mais ici ils sont plus indépendants et plus agressifs. La vie n'a pas beaucoup d'importance à leurs yeux.
Une très bonne bd pour ceux qui aime l'humour noir comme moi !

"La vierge froide et autres racontars" de Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle, éditions Sarbacane




Ces petits récits portant sur la vie des trappeurs en région polaire est l'adaptation d'un roman de John Riel. On suit plusieurs personnages vivant sur la banquise dans des cabanes en bois. Quand la nuit polaire est là, ils passent le plus clair de leur temps dans celles-ci, sinon dès que le printemps arrive, le bateau de ravitaillement arrive avec de quoi tenir une année et quelques fois de nouveaux aventuriers. La vie est rude et ces gaillards sont solidement charpentés et un peu portés sur la bouteille pour certains. Pour tenir, ils s'inventent des femmes, prennent un animal domestique comme compagnon et dissertent philosophie avec lui... Ils ont tous des personnalités fortes car on voit mal un personnage lambda survivre dans ce milieu si particulier. Ils connaissent la valeur de la vie et de la fraternité.
Le dessin sert magnifiquement ce récit. Ils ont de ces trognes nos trappeurs ! Il a y aussi beaucoup d'humour. Les histoires qu'ils vivent et inventent sont toutes plus incroyables les unes que les autres. Une très bonne bd d'aventure, pleine d'humanité.

jeudi 5 août 2010

"Le roi banal" de Antoine Ozanam et de Kyung-Eun Park, éditions KSTR


Un vieil homme vit seul dans son petit pavillon depuis le départ de sa fille Florence. Sa femme Georgette étant décédé alors que Florence n'était pas encore adolescente. Il a quelques soucis avec le fisc. Les seuls visites qu'il recoit sont celle de son facteur pour les recommandés provenant de l'huissier et de celle de sa fille, son mari (postier lui aussi) ainsi que leur deux garçons qui ne sont interréssé que part le foot. Au grand dam de leur grand père.
Un jour après la dégustation d'une galette des rois en solitaire germe une idée dans l'esprit de ce vieil homme. Déclarer son pavillon comme un royaume indépendant. Il écrit plusieurs lettres à l'ONU pour faire valider son royaume de Georgetta. Il fabrique un drapeau et imagine son entourage en chateau, forteresse, dragons etc... Une gente dame qui arrose ses fleurs sur le balcon dans l'immeuble d'en face attire son attention...
Au bureau de poste les postiers s'interrogent sur cet individu qui envoie lettres sur lettres. Son gendre tombe sur cette correspondance et commence à s'y interresser car il toujours rêvé d'écrire des livres et trouve le sujet interressant. Il devrait apporter un peu plus d'égard à sa femme car celle-ci, enceinte, croit que ses abscences et son manque d'attention sont le fait d'une possible tromperie. Le couple bat de l'aile.

De nombreux quipropos et malentendus font faire exploser cette famille au départ tranquille. La fin est rassurez-vous fidèle de ce qui l'on attend des contes. On s'attache à ce vieil homme pour qui le train train de la solitude est dur à supporter. Une très bonne bd.

mercredi 4 août 2010

"La vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis & autres nouvelles qui font du bien" de Zidrou, éditions Dupuis



Les éditions Dupuis nous proposent un recueil de nouvelles de Zidrou. Pas loin de quinze petites histoires sur les sentiments humains toute dessinées par différents auteurs.
Au sommaire : 
Coltrane : un gars qui sort de prison et qui trouve refuge chez son grand-père en attendant de trouver mieux. Ces deux là aime le jazz à la différence du chien Coltrane qui aboie sur tout sauf sur du Coltrane. Le père ne veut pas revoir son fils et c'est la mort du grand-père qui va enfin les rapprocher... (dessinée par Jordi Lafebre)
Vivaldi : Un pinson s'égosille chez Monsieur Abdelaziz. Il a même gagné des prix. Mais Monsieur Abdelaziz est sourd, ce qui surprend la dame qui prend le thé chez lui... (dessinée par Maly Siri)
Les brûlures : Une jeune homme de couleur prénommé Nutella se rend à la piscine ou il voit pour la première fois une jeune fille en combinaison qui enchaîne les longueurs. Les premières tentatives d'approche infructueuses. Nutella sort le grand jeu : une boîte de Nutella... (dessinée par Simon Hureau)
L'intimité première scène : L'intimité du corps dévoilé à l'autre après la première fois... (dessinée par Homs)
Les poulets rôtis : En 1954, Clark ouvre la première boutique de poulets grillés en France. Son idée lui parait génial mais ce n'est pas dans les moeurs de l'époque et il n'a qu'un client. Toute la famille s'investit pourtant dans l'entreprise. Son frère fournissant les poulets et ayant investi une bonne partie de ses économies dans l'affaire. Affaire qui ne tardera pas à battre de l'aile. Oncle Bob aura une idée pour repartir sur de nouvelles bases... (dessinée par Pedro J. Colombo)
Noël blanc : Une famille à l'heure du départ à la messe de Minuit. La femme reste avec son père vieillissant. Il lui révèlera qu'il a eu une fille lors de son séjour en Afrique... (Laurent Van Beughen)
Paris, Berlin, Amsterdam, Tourgny-sur-Vielle : quatre amis qui ont quatre rêves. "Paris" qui rêvait d'aller à Paris, "Amsterdam" qui rêvait d'aller à Amsterdam, "Berlin" qui rêvait de partir voir le mur de Berlin et Baptiste qui était destiné à reprendre la ferme de son père. Le temps passe et aucun n'a eu le temps de réaliser son rêve jusqu'au jour où... (dessinée par Esther Gili)
L'intimité deuxième scène : L'intimité du corps dévoilé à l'autre après la première fois... (dessinée par Homs)
La vieille dame qui n'avait jamais joué au tennis : Une vieille dame qui vit seule. Elle ne sort jamais de chez elle. Elle vit avec trois animaux de compagnie. Un chien, une chatte à trois pattes et un perroquet récupéré chez un curé. Son chien est chargé de ramener les courses journalières. Et elle passe son temps à regarder la chaine spécialisée tennis, elle qui n'a jamais joué au tennis car son père n'a jamais voulu... (dessinée par Jordi Lafebre)
Le balcon : Une famille reçoit de nombreux parents venus de très loin. Deux des enfants dorment sur le balcon. Ils sont réveillé en pleine nuit par la famille qui arrive... (dessinée par Sergio Cordoba)
Visite au cimetière : Deux femmes partent pour le cimetière. Passage chez le fleuriste, elles prennent le même bus et passe la porte du cimetière. Pas pour la même raison... (dessinée par Laurent Van Beughen)
Arthur : Un homme d'affaire se rend compte qu'il n'a fait que travailler et ne s'est pas occupé de ses enfants contrairement à son propre père qui s'en est beaucoup occupé. Alors quand arrive son troisième petit fils... (dessinée par Simon Hureau)
Le view-master : Une dame perd la boule, atteinte par la maladie d'Alzheimer. Elle emmène son fils (adulte et chef d'entreprise) tous les jours à l'école primaire et organise son dixième anniversaire. Par contre elle ne reconnait pas sa fille qu'elle prend pour l'infirmière. C'est que dans sa tête, elle n'est pas encore née... (dessinée par Jordi Sempere)
L'intimité troisième scène : L'intimité du corps et de ces cicatrices dévoilés à l'autre après la première fois.... (dessinée par Homs)
La soupe aux carottes : On retrouve le père de la première nouvelle qui se demande comment renouer avec son fils...(Dessinée par Jordi Lafebre)

Comme tout recueil de nouvelles, il y des différence de qualités entre chaque nouvelles. Pourtant ici, le très bien côtoie le plus que bien. Pas de nouvelles de mauvaises qualité que ce soit au niveau du scénario comme au dessin. Mes préférence vont à "Coltrane" et sa suite "La soupe aux carottes", à "Les poulets rôtis", à Le view-master" qui sont les plus longues mais aussi à "Visite au cimetière" et à trois toutes petites scénettes que sont "L'intimité". Un très bon recueil donc.

"L'empoisonneuse" de Meter et Yelin, éditions Actes Sud - L'an 2




Fin XIX° siècle. Deux femmes sont dans un train qui connait une avarie et est détourné sur Brême. Cela semble beaucoup affecter la plus vieille des deux. Elle  raconte alors à la plus jeune ce qu'elle y vécu plusieurs années auparavant.
Envoyée par son éditeur pour y rédiger une description touristique, elle est étonné de trouver la ville dans une atmosphère très particulière. En posant des questions, elle se rend compte, qu'elle est à la veille d'une exécution publique d'une femme que l'on nomme "l'empoisonneuse". Celle-ci aurait empoisonnée ses parents, ses maris, ses enfants, sa propiétaire ainsi que des gens de son entourage proche sans mobile apparent avec du beurre de souris (mort aux rats). Le pire dans l'histoire c'est qu'elle a soigné ses personnes en continuant à leur administrer le poison. Au total quinze personnes. Malgré la présence de ces nombreux décès autour de la jeune femme personnes n'a rien fait ni les autorités, ni les médecins qui aurait pu trouver les morts étranges. La présence de la jeune écrivaine semble gêné au plus haut point les instances dirigeantes et religieuses de la ville qui ont peur des retombées du témoignage ce celle-ci dans son article. Brême étant réputée ville libre se montre très loin de cette image accusant une image plutôt rétrograde.

Basée sur des faits réels, l'empoisonneuse Gesche Margarethe Gottfried (1785-1831) surnommée "l'Ange de Brême" a vraiment existée. On retrouve d'ailleurs une croix au sol sur le parvis de l'église qui marque l'emplacement ou était monté l'échafaud. J'ai eu un peu de mal avec les dessins de Barbara Yelin au départ qui sont très différents de la très belle couverture réalisée avec une technique de dessin. différente. Mais l'histoire est tellement prenante qu'on oublie vite ce petit détail et on se rend compte une fois le livre refermé que ce dessin est fait pour cette histoire. Un coup de coeur qui fait froid dans le dos.

"Majipoor" T.1 et T.2 de Jouvray et Ratte, adapté de Silverberg, éditions Soleil



L'adaptation d'un classique de la SF que je n'ai pas lu, un cycle de 6 romans entre Fantasy et Space opéra. Je ne pourrais donc pas dire si cette adaptation est fidèle ou non au texte original de Robert Silverberg. Par contre ces deux premiers tomes donnent envie de plonger dans les livres. 
Une jeune homme vagabonde aux portes de la cité de Pidruid, il s'est réveillé dans un champ sans savoir qui il est, ni d'où il vient. Un conducteur de troupeau qui se rend à la cité pour vendre son bétail au Festival de Pidruid lui propose de le suivre. Une fois en ville, ils trouvent un hôtel où une trouve une troupe de saltimbanque qui cherche désespérément un jongleur pour remplacer un de leur membre. Le jeune berger propose à Valentin, le jeune amnésique, de tenter sa chance pour rentrer dans la troupe. Celui-ci réussit avec brio le test et rejoint la compagnie avec son nouvel ami Shanamir qu'il réussit à faire embaucher lui aussi. Le monde de Majipoor est dévisé en quatre têtes dirigeantes : Le Coronal, La Dame de l'Ile du sommeil, Le Pontife et Le Roi des rêves. Il semble que Valentin soit en réalité le véritable Coronal, ses amis s'en rendront compte assez vite et que le Roi des rêves soit en train de fomenter une prise de pouvoir en plaçant ses fils aux places importantes. La compagnie attaquée lors d'une représentation auprès du peuple des Changeformes part pour l'Ile du sommeil y rencontrer La Dame, la mère de Valentin. Mais celui-ci doit entreprendre un pélerinage avant de la trouver.


C'est une très bonne série développée par Jouvray au scénario et Ratte au dessin (Ratte qui est déjà au dessin du très bon "Le voyage de nos pères". Dessins vraiment splendides même s'ils font un peu enfantins. Les paysages et les différentes races extra-terreste sont très bien dessinés. On rentre de suite dans l'histoire, les explications concernant le monde de Majipoor sont très claires et la beauté de ce monde ainsi que de ces différentes races y habitant dépaysent complétement. J'ai hâte de découvrir la suite !